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Etudes

Le nationalisme arabe de la fin du XIXe siècle aux traités de paix

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Itafaqa al ‘arab ‘alā  an lā yatafiqū (Les Arabes se sont mis d’accord pour être en désaccord) est une formule populaire  récurrente quand on aborde la question de l’unité des Arabes et du nationalisme arabe. Cette expression remplie de défaitisme a pour intérêt de nous renseigner sur l’état actuel de divisions  des pays arabes.  Le nationalisme arabe, arrivé à son apogée dans les années 1950, a disparu de la scène publique et culturelle  pour laisser place à l’islamisme. Ces deux mouvements, avant de s’opposer, se sont développés parallèlement, voire se sont enchevêtrés. On se souvient de la lutte qui a opposé Nasser et les Frères musulmans, et dont la pendaison de Sayyid Qutb, l’un de leurs grands théoriciens, fut l’événement le plus marquant. Le nationalisme arabe a été très peu étudié et les seules études en sciences humaines et sociales qui paraissent sur ce sujet sont des exceptions qui confirment cette tendance.  Nous nous proposons ici de brosser un tableau de l’histoire de « l’émergence » du nationalisme arabe jusqu’à la période d’après-guerre, sans viser l’exhaustivité.  Le choix de cette délimitation chronologique (un peu vague, mais qui se fixera au fil de l’article) nous est imposé par la grande méconnaissance de cette période, mais aussi par sa centralité puisqu’elle marque le mouvement d’une encre indélébile. Nous avons choisi de ne pas tenir des précautions linguistiques de spécialistes évoquant un protonationalisme, un nationalisme culturel précédant un nationalisme politique. Ainsi, l’arabisme serait un nationalisme davantage littéraire et culturel lassant place à un nationalisme politique arrivé à maturation avec la révolte arabe de 1916. La distinction entre les deux champs ne peut être aussi tranchée. Il n’était pas rare de voir des hommes de lettres parmi les parlementaires ottomans et européens. En Europe, de nombreux hommes politiques commençaient leurs carrières dans le journalisme, tendance très présente dans l’Empire ottoman après la révolution de 1908.     Par ailleurs, on ne peut parler du nationalisme arabe ou d’un autre mouvement national de cette période et dans cette région sans avoir conscience des relations entre les puissances européennes et l’Empire ottoman. Enfin, la Première Guerre mondiale est centrale puisqu’elle donne un nouvel élan au nationalisme arabe et qu’elle modifie durablement la carte du Proche-Orient.

Le nationalisme arabe commence à se manifester dans la seconde moitié du XIXe siècle. En 1880, des textes sont placardés dans différentes villes syriennes et appellent au réveil arabe, à la fin de la soumission à l’Empire ottoman. Mais c’est surtout à partir de la révolution jeune-turque de 1908 qu’on voit apparaitre des organisations secrètes et des associations se donnant pour but la défense des intérêts des Arabes de l’Empire.

L’Empire amorce des réformes (Tanzimat) au milieu du XIXe siècle censées le renforcer et lui permettre de rattraper son retard sur les puissances européennes.  Le Hatti Humayun, rescrit impérial, est adopté en 1856 et vise à instaurer une égalité parfaite de statut entre les différentes confessions. Mais ces réformes donnent lieu à des expressions de fanatisme religieux qui se manifestent notamment par des massacres des populations chrétiennes.

Au cours de cette seconde moitié du XIXe siècle, on assiste à une réappropriation de l’histoire médiévale des Arabes par une poignée d’hommes de lettres, syriens pour la plupart. Après les massacres du Mont Liban en 1860, des hommes comme Boutros al-Bustani s’engagent dans une entreprise littéraire et politique destinée à sceller l’union entre les différentes composantes confessionnelles.

Le sultan ottoman Abdülhamid II, par sa politique panislamiste, contribue à cette prise de conscience puisque les provinces arabes de l’Empire ottoman profitent des largesses du souverain. Des travaux publics sont engagés et des gouverneurs de grande valeur sont nommés à la tête de ces provinces. Des hommes issus des familles notables syriennes  -musulmanes et chrétiennes- font leur entrée au service du sultan.

C’est aussi après l’année 1860 que la province de Syrie fait son entrée dans ce qu’on appelle la Question d’Orient, dont le principe des nationalités est la pierre angulaire.  Dans le cadre des capitulations, la France s’érige en protectrice des chrétiens d’Orient. La politique de clientélisation des populations locales chrétiennes, surtout maronites, est poursuivie par les gouvernements républicains. Ce clientélisme passe aussi par les investissements et le renforcement du réseau scolaire, notamment religieux. La présence des puissances européennes dans l’Empire s’intensifie dans le dernier quart du XIXe siècle si bien qu’on parle, à l’instar de Jacques Thobie, d’un Etat « semi-colonisé ».

Néanmoins, la chute de l’Empire ottoman et sa dislocation ne sont pas à l’ordre du jour. A certains égards, de sa survie dépendent certains intérêts européens. Rappelons que les indépendances donnent lieu à des renégociations d’accords souvent moins avantageux que ceux concédés par la Sublime Porte dans le cadre des capitulations. Cependant, cette période voit l’émergence en Europe d’un groupe éclectique de défenseurs des nationalités qui n’hésite pas à faire pression, y compris à l’Assemblée, pour appeler à soutenir telle nationalité contre la tyrannie turque. Parallèlement, la communauté de religion entre les Turcs et les Arabes entrave en quelque sorte l’émergence d’un nationalisme arabe puisque tant à l’intérieur qu’à l’extérieur « Arabe » et « musulman » sont parfois utilisés comme équivalents. De plus, la nation arabe n’est pas définie de manière rigoureuse.

Les activistes arabes ont des identités qui se superposent. Ils se définissent comme syriens, arabes, ottomans,  ces identités ne s’excluant pas jusqu’à 1914. Majoritairement issus du monde journalistique, une partie de ces activistes se rallient, en exil, aux Jeunes-Turcs qui entrent en action en 1908. A Paris notamment, des journalistes et des parlementaires exilés au lendemain de la suspension de la constitution en 1876 par le sultan Abdülhamid II contribuent par leurs écrits dans les journaux de la capitale à informer l’opinion internationale sur le sort de l’Empire ottoman.  Lors de la révolution de juillet 1908 qui finit par déposer le sultan, les Arabes -comme d’autres nationalités- du mouvement jeune-turc sont déçus du rôle qui leur est accordé. Des critiques sont formulées au lendemain des élections et de l’ouverture du parlement. En effet, à partir de cette année et de l’année suivante, on voit des partis politiques et des organisations secrètes (comme al-Fatat) apparaitre, ayant comme revendication l’amélioration du sort des Arabes dans l’Empire. Le terme « islah » (réforme) commence à se lire dans les parutions arabes, et en particulier auprès de la diaspora. A Paris, un groupe qui se fait appeler le Comité central syrien voit le jour en avril 1909. Il regroupe des Syriens ayant élu domicile dans la capitale française. Ses dirigeants sont deux frères issus d’une grande famille de Baalbek (ville du nord-est de l’actuel Liban), la famille Moutran. Cette famille avait fait fortune en s’établissant comme la principale intermédiaire dans l’octroi des concessions de chemins de fer et des ports par l’Empire aux puissances. Elle donne à la région de nombreux prélats et hommes de lettres, parmi lesquels le poète Khalil Moutran, surnommé le poète des deux pays en référence à son pays d’origine -la Syrie- et au pays où il passe la plus grande partie de sa vie -l’Egypte. Les deux frères Moutran créent en avril 1909 un journal bilingue (arabe/français) pour propager leurs idées, journal qu’ils appellent Nahḍat al ‘arab (le réveil des Arabes). Leur revendication principale porte sur la décentralisation, le seul moyen selon eux de pouvoir réformer l’Empire. Nous avons ici l’exemple d’une famille grecque catholique ayant développé ses relations avec de nombreux responsables politiques européens, connue aussi bien dans les hautes sphères à Istanbul que dans les capitales européennes.

Au lendemain de l’annexion par l’Autriche-Hongrie de la Bosnie-Herzégovine et de la déclaration d’indépendance de la Bulgarie, ils font paraître des manifestes pour revendiquer une autonomie administrative pour la Syrie. Avec ce moyen, ils entendent prendre leur destin en main, convaincus désormais que la nouvelle élite de l’Empire ottoman ne réserve qu’une place symbolique aux provinces arabes. Les Jeunes-Turcs, qui avaient mené la révolution pour mettre fin à la dislocation de l’Empire, voient d’un mauvais œil les revendications nationales. De plus, c’est la frange militaire mue par un certain jacobinisme qui prend les devants aux dépens d’une frange libérale qui se voit écrasée dans les élections et au sein de laquelle étaient présents beaucoup de candidats non-turcs.

Le Comité central syrien peut compter sur le soutien des puissances européennes, qui demeurent néanmoins bienveillantes à l’égard des Jeunes-Turcs. Les trois puissances européennes -la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne- ont des intérêts à protéger. Chacune d’elles veut se présenter comme la garante de l’intégrité de l’Empire ottoman, sur fond de concurrence concurrence pour l’obtention des concessions. Concurrence que la politique volontariste allemande ne peut qu’exacerber.

L’Empire ottoman avait pris l’habitude de mettre ces puissances en concurrence pour pouvoir se réserver, si ce n’est une indépendance, une certaine marge de manœuvre. Deux ans après la révolution de 1908, les relations avec les puissances européennes sont fragilisées. Les Jeunes-Turcs, dans une volonté de s’émanciper des tutelles européennes, se montrent intransigeants à plusieurs reprises, notamment sur la question du rattachement de la Crète à la Grèce. Le régime se durcit à mesure que le concert européen se fissure. L’Italie s’empare de la Tripolitaine en 1911, et l’année suivante, les Balkans s’embrasent.  Le régime jeune-turc se trouve asphyxié sur le plan financier et montre son incapacité à défendre ses territoires. En janvier 1913, un coup d’Etat instaure une dictature jeune-turque : la censure est rétablie et le parlement scellé.

En juin 1913, Le Congrès arabe de Paris est convoqué. Le mot d’ordre est la décentralisation. Les membres présents au congrès sont en majorité des activistes syriens. Ils reprennent les revendications que le Comité central syrien avait formulées quatre ans auparavant. Là encore, la famille Moutran est représentée. Nadra Moutran, un libéral proche de la France, participe aux débats. Une résolution est adoptée par les 200 délégués présents au congrès. Cette résolution met l’accent sur la nécessité d’une participation effective aux affaires de l’Etat, ainsi que sur l’instauration de l’arabe comme langue officielle au parlement. A bien des égards, ce congrès apparaît comme la première manifestation officielle du nationalisme arabe. Un nationalisme arabe sous tutelle, tant le soutien d’une puissance comme la France semble incontournable. De plus, les notables du Mont-Liban, menés par le patriarche maronite, profitant notamment d’un rôle plus actif de la France après les massacres de 1860, formulent un projet concurrent : le projet « libaniste ». Les revendications de ce mouvement aboutissent en partie avec la création de l’Etat du Grand Liban en 1920, dans une Syrie sous mandat français.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, l’Empire ottoman se joint aux puissances centrales. En 1915-1916, de nombreux nationalistes arabes sont exécutés sur les places publiques de Damas et de Beyrouth pour trahison. Cet événement donne au mouvement ses premiers martyrs et confirme une forme de rupture entre Turcs et Arabes, bien qu’une partie de l’élite arabe reste fidèle à l’Empire jusqu’en 1918. La répression ottomane en Syrie rend toute action quasi-impossible. La fameuse négociation entre le chérif de la Mecque Hussein et le Haut-Commissaire d’Egypte McMahon, commencée en 1915, s’avérera truffée de malentendus : par exemple, l’indépendance ne s’applique pour les Britanniques que vis-à-vis de l’Empire ottoman. La révolte arabe est déclenchée en 1916, notamment grâce à des troupes venues en majorité du Hedjaz, rejointes par des rescapés syriens de la répression.

En 1917, soit un an après les accords Sykes-Picot prévoyant un partage de la région entre intérêts français et britanniques, le général britannique Allenby est envoyé pour prendre le commandement de l’armée en Palestine. La même année, la Déclaration Balfour promet aux juifs un « foyer national ». A la fin de la guerre, la situation est pour le moins complexe. Les Britanniques sont disposés à appuyer les revendications arabes s’agissant de la Syrie, territoire revendiqué par la France et se montrent plus fermes  concernant l’Irak, la Palestine, ou encore l’Egypte. Faysal, Hachémite, fils du chérif de la Mecque, entreprend des négociations avec le mouvement sioniste et la France. Il doit faire face à une composition hétérogène dans son propre camp où cohabitent des notables et de jeunes nationalistes. Ces derniers pressent Faysal d’instituer un Etat en Syrie en 1920, rejetant aussi bien la présence française que le projet sioniste en Palestine.

Le projet sioniste, latent depuis la fin du XIXe siècle, se heurte à une vive opposition. Ceux qu’on allait appeler les « syrianistes », adeptes d’une grande Syrie unifiée, critiquent très tôt ce projet. Les Britanniques acceptent l’établissement d’un foyer national juif en Palestine, comme le rappelle la vague déclaration de 1917, tout en appuyant Faysal qu’ils veulent présenter aux congrès de Versailles comme le représentant de tous les Arabes. Les Français, en revanche, le voient surtout comme le représentant de son père, chef du Hedjaz. Ils préfèrent s’appuyer sur des membres francophiles du Comité central syrien. On parle ainsi de Syriens « évolués » dont les mœurs diffèrent de celles des Bédouins. On assiste alors à un bras de fer entre Français et Britanniques, ces derniers voulant revenir sur Sykes-Picot. Ils popularisent les concepts d’indépendance et d’autonomie et se rapprochent des Américains.

A sa venue en France, Faysal rencontre le ministre des Affaires étrangères Stephen Pichon. Lors de leur entretien, le ministre aurait questionné Faysal sur des revendications sur la Syrie contrastant avec une certaine retenue sur le dossier palestinien. Faysal aurait alors invoqué un soutien et des garanties britanniques que la France rechignait à lui offrir. Au milieu de ce rapport de force européen, Faysal veut en réalité limiter le morcellement des territoires arabes.

Après avoir soutenu Faysal contre la France, les Anglais soutiennent le mouvement sioniste. Ils vont jusqu’à réclamer l’intégration à leur sphère de territoires atteignant le Litani (Liban actuel), mais aussi la vallée de Yarmouk et le Golan, afin de garantir la constitution  d’un foyer juif avec des ressources en eau indispensables à son développement. La France s’oppose alors à la constitution d’un État juif et se pose comme la protectrice des populations arabes, chrétiens notamment. Les Anglais  refusent des capitulations amoindrissant considérablement leur autorité. La conférence de San Remo en avril 1920 vise à définir les conditions de paix avec l’Empire ottoman. Si Faysal refuse de s’y rendre, Paris et Londres l’appellent à se soumettre aux décisions prises dans la conférence. Faysal, roi de Syrie, comprend que le royaume arabe qu’il appelle de ses vœux est voué à l’échec. Il est dans une position des plus inconfortables, entre les puissances européennes et les nationalistes syriens les plus radicaux qui s’impatientent et qui mènent des attaques contre la France dans la montagne libanaise. Faysal continue de négocier avec le général Gouraud, mais en juillet 1920, les troupes françaises envahissent la Syrie, défont les chérifiens et les nationalistes à Maysaloun, prennent Damas et chasse Faysal d’un trône qu’il n’aura gardé que quelques mois. Il sera couronné en Irak un an plus tard. Le 1er septembre 1920, le Grand Liban est proclamé par le général Gouraud. Ce nouvel Etat comprend les territoires de l’ancienne province du Mont-Liban, ainsi que Beyrouth, la plaine de la Bekaa, Tripoli, le Sud-Liban actuel et quelques autres régions.

Après les négociations et l’affrontement à Maysaloun, la rupture est consommée entre la France et les nationalistes arabes. Les Français voient en lui une création anglaise et l’expression du panislamisme omniprésent depuis la dernière moitié du XIXe. Tandis que les Britanniques s’appuient sur les communautés sunnites, la France adapte sa politique vis-à-vis minorités en l’élargissant aux minorités musulmanes -les druzes, les alaouites… Avec la création de l’Irak et de la Transjordanie, avec des souverains hachémites à leurs têtes, les Français commencent à craindre une sorte de complot « islamo-britannique » susceptible d’atteindre la Syrie.

A la fin de l’année 1921, la carte politique de l’Orient arabe est à peu prés fixée.  Les rivalités franco-anglaises complexifient les problèmes régionaux, chacune des puissances essayant d’adapter ses intérêts à ceux de certaines populations locales. Les Anglais promeuvent les Hachémites et les désignent comme représentants de tous les Arabes, mais leur légitimité est des plus relatives, surtout pour les activistes syriens. Les Syriens et les Egyptiens sont écartés,  perçus comme trop favorables à la France, au profit de Bédouins considérés comme les authentiques Arabes.

Si le nationalisme arabe sort quelque peu cocufié des tractations qui suivent la chute de l’Empire ottoman, les hommes porteurs de ce projet acquièrent une expérience de la politique internationale. Dès 1923, le Syrien Sati al-Husri s’attelle à lui apporter une rigueur méthodologique et à le théoriser. Aussi, l’accès massif à l’éducation amorcé par l’Empire ottoman permet-il la propagation de ces idées. Dès 1916, Nadra Moutran exprime sa déception en ces termes :

« Nous avons été impuissants à imposer, à une Turquie faible et agonisante, qu’elle nous traite avec justice ; comment pourrions-nous nous opposer à l’Europe triomphante, lorsqu’elle voudra régler nos destinées selon le mode qu’elle croira le mieux nous convenir ? Suivons plutôt notre instinct pratique et contentons-nous, à défaut de l’idéal, d’une situation meilleure. »

Les pays arabes constitués suivront bon gré mal gré ces conseils. L’idée d’unifier les territoires des anciennes provinces arabes en un seul Etat disparaît au lendemain de la guerre. Le nationalisme arabe s’adapte aux réalités géopolitiques. Il intègre les spécificités locales propres à chaque population, mouvement amorcé par l’apparition des syrianistes, libanistes … Certains y voient un mouvement politique à part entière, mais les hommes porteurs de ces projets d’unité plus restreinte sont pour une large part des nationalistes arabes reconvertis et pragmatiques. Depuis Nasser et l’échec de la République arabe unie, réunissant notamment l’Egypte et la Syrie en 1958, le nationalisme arabe devient une vague idée, davantage un vague passé qu’un vague horizon. Si Georges Corm s’est félicité en 2011 d’une « unité retrouvée des peuples arabes », force est de constater que le « printemps arabe » ne mérite pas tout à fait son adjectif, poussant certains esprits taquins à évoquer un « automne islamiste ».

Achref Sidiya

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